Coup de gueule!
Les herbes psycho-aromatiques ont toujours un statut illicite aux yeux de nos gardiens. Leur bâton s'est néanmoins radouci et on ne va pas s'en plaindre. Les upermarchés ne se trouvent pourtant toujours pas sur notre territoire et un déplacement vers le Nord, sous la mer et vers les arbustes à Polders, reste nécessaire. Le trip-mini par temps dégagé vaut le détour. Nouveaux moulins, vélocycles sur lesquels juchent de belles dames amstello-siamoises et toujours beaucoup d'arbustes, c'est la saison. Des bustes qui défilent et qui passent, qui roulent et s'aboulent sur deux roues, le songe est à son comble , l'art se faisant, un art de bustes, un art-bustes. Il suffit.
En général, même le samedi, cet antre à protestants roucoule paisiblement au son des sonnettes et miaulements des arrières pignons de rue. Ce samedi tout précisément, rien n'en fit. Hélicoptères, marées de pions postés sur leur carrefour, embouteillages de monstres, plate paralysie. Quelque chose, au pays du vent et du fromage, bloquait, se grippait et vieilissait. C'aurait pû être une jeune manifestation, pleine de sage rage contre l'enclume, martelant la bêtise d'un marché post-global.
Non, c'était des anciens combattants ! Ils étaient déjà tout cois quand ils devaient se faire la guerre ... rampant dans la gadoue, on en connaît toute l'imagerie. La preuve en reste. Il restent cois. Et restent quoi ?
Mais bêtes, ma petite dame. Bêtes à en rester tout marchant, tout scandant et commémorant un état de fête dont on a plutôt envie de se débarasser et oublier au plus vite.
Y avait-il un DeeJay en 40 ?
Je ne vous parlerai pas de l'excédent de pollution et du tutti quanti qui en résulte - Je ne vous parlerai pas qu'ils pourraient très bien nous rétorquer qu'ils nous ont libéré des Allemands. Mais ça va on a compris merci les bourreaux ont changé de noms.
MisterMong, sympathisant écolo.
Envie littéraire du moment : Rêver sous le IIIème Reich, Charlotte Beradt
Un lien comme un autre
Les herbes psycho-aromatiques ont toujours un statut illicite aux yeux de nos gardiens. Leur bâton s'est néanmoins radouci et on ne va pas s'en plaindre. Les upermarchés ne se trouvent pourtant toujours pas sur notre territoire et un déplacement vers le Nord, sous la mer et vers les arbustes à Polders, reste nécessaire. Le trip-mini par temps dégagé vaut le détour. Nouveaux moulins, vélocycles sur lesquels juchent de belles dames amstello-siamoises et toujours beaucoup d'arbustes, c'est la saison. Des bustes qui défilent et qui passent, qui roulent et s'aboulent sur deux roues, le songe est à son comble , l'art se faisant, un art de bustes, un art-bustes. Il suffit.
En général, même le samedi, cet antre à protestants roucoule paisiblement au son des sonnettes et miaulements des arrières pignons de rue. Ce samedi tout précisément, rien n'en fit. Hélicoptères, marées de pions postés sur leur carrefour, embouteillages de monstres, plate paralysie. Quelque chose, au pays du vent et du fromage, bloquait, se grippait et vieilissait. C'aurait pû être une jeune manifestation, pleine de sage rage contre l'enclume, martelant la bêtise d'un marché post-global.
Non, c'était des anciens combattants ! Ils étaient déjà tout cois quand ils devaient se faire la guerre ... rampant dans la gadoue, on en connaît toute l'imagerie. La preuve en reste. Il restent cois. Et restent quoi ?
Mais bêtes, ma petite dame. Bêtes à en rester tout marchant, tout scandant et commémorant un état de fête dont on a plutôt envie de se débarasser et oublier au plus vite.
Y avait-il un DeeJay en 40 ?
Je ne vous parlerai pas de l'excédent de pollution et du tutti quanti qui en résulte - Je ne vous parlerai pas qu'ils pourraient très bien nous rétorquer qu'ils nous ont libéré des Allemands. Mais ça va on a compris merci les bourreaux ont changé de noms.
MisterMong, sympathisant écolo.
Envie littéraire du moment : Rêver sous le IIIème Reich, Charlotte Beradt
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