Gènes, orgasme et évolution
— T'avais mal au crâne, ce soir ?
— Non, non...
— J'étais pas bon ?
— Si, si...
— Ben alors quoi ?
— C'est mes gènes.
Selon une étude récente dirigée par Tim Spector (Royaume-Uni), la capacité d'avoir un orgasme aurait en partie une base génétique. Les chercheurs ont étudié les questionnaires de 4037 jumelles (683 paires dizygotes, 714 paires monozygotes) sur leur vie sexuelle. 14 % ont confessé un orgasme à chaque rapport sexuel, 32% une fois sur quatre et 16% n'auraient jamais pris leur pied. Les comparaisons entre vrais et faux jumeaux suggèrent que 32% de ces différences sont d'origine génétique.
Plus surprenant encore, 14% des femmes n'ont jamais eu d'orgasme par la masturbation, un chiffre comparable à celui de l'anorgasmie par acte sexuel avec pénétration. Beaucoup de sexologues (souvent d'inspiration féministes) considèrent pourtant que si certaines femmes ne sont pas "vaginales" ou "anales", presque toutes sont "clitoridiennes". Ce n'est pas le cas. Les différences d'orgasme masturbatoire montrent qui plus est une influence plus forte encore de l'hérédité (45%).
Cette découverte pose la question du rôle évolutif de l'orgasme féminin, auquel un ouvrage entier vient par ailleurs d'être consacré (Elizabeth Lloyd, 'The Case of the Female Orgasm', Harvard University Press). Plusieurs hypothèses concurrentes existent. Pour Lloyd, l'orgasme féminin n'a pas de fonction adaptative particulière et serait un "produit dérivé" de l'orgasme masculin (de la même manière que les hommes ont des tétons non fonctionnels, par exemple). Le fait que certaines femmes soient dépourvues des "gènes de l'orgasme" semble appuyer cette conjecture, car cela signifie qu'il n'y a pas eu de pression sélective très forte en leur faveur.
Cela signifierait aussi que des lignées de femelles Homo sapiens simulent peut-être depuis 300.000 ans pour ne pas troubler leurs mâles captifs et les dissuader d'aller chercher un meilleur coup chez la voisine...
source : lesmutants.net
— Non, non...
— J'étais pas bon ?
— Si, si...
— Ben alors quoi ?
— C'est mes gènes.
Selon une étude récente dirigée par Tim Spector (Royaume-Uni), la capacité d'avoir un orgasme aurait en partie une base génétique. Les chercheurs ont étudié les questionnaires de 4037 jumelles (683 paires dizygotes, 714 paires monozygotes) sur leur vie sexuelle. 14 % ont confessé un orgasme à chaque rapport sexuel, 32% une fois sur quatre et 16% n'auraient jamais pris leur pied. Les comparaisons entre vrais et faux jumeaux suggèrent que 32% de ces différences sont d'origine génétique.
Plus surprenant encore, 14% des femmes n'ont jamais eu d'orgasme par la masturbation, un chiffre comparable à celui de l'anorgasmie par acte sexuel avec pénétration. Beaucoup de sexologues (souvent d'inspiration féministes) considèrent pourtant que si certaines femmes ne sont pas "vaginales" ou "anales", presque toutes sont "clitoridiennes". Ce n'est pas le cas. Les différences d'orgasme masturbatoire montrent qui plus est une influence plus forte encore de l'hérédité (45%).
Cette découverte pose la question du rôle évolutif de l'orgasme féminin, auquel un ouvrage entier vient par ailleurs d'être consacré (Elizabeth Lloyd, 'The Case of the Female Orgasm', Harvard University Press). Plusieurs hypothèses concurrentes existent. Pour Lloyd, l'orgasme féminin n'a pas de fonction adaptative particulière et serait un "produit dérivé" de l'orgasme masculin (de la même manière que les hommes ont des tétons non fonctionnels, par exemple). Le fait que certaines femmes soient dépourvues des "gènes de l'orgasme" semble appuyer cette conjecture, car cela signifie qu'il n'y a pas eu de pression sélective très forte en leur faveur.
Cela signifierait aussi que des lignées de femelles Homo sapiens simulent peut-être depuis 300.000 ans pour ne pas troubler leurs mâles captifs et les dissuader d'aller chercher un meilleur coup chez la voisine...
source : lesmutants.net
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