La "virilité" radicale tant recherchée de GWB

Le président GWB cultive une image radicale et virile dans sa façon de parler, de s'entourer, d'agir, ....


Depuis le début de sa vie, Bush marche sur les traces de son père, tout en essayant de s'en démarquer. Il a reçu le même prénom, suivi les mêmes études (Yale), comme lui fait du business dans le pétrole avant d'entrer en politique, puis devenir Président. Et il a lancé une guerre contre l'Irak... Mais lorsque George W. Bush parle de ses parents, sa mère Barbara est toujours le personnage «fort», George, son père, le «faible». «Parfois, j'ai un peu trop de franc-parler, je tiens cela de ma mère. Parfois, je mange mes mots, je tiens ça de papa», répétait-il par exemple la semaine dernière dans chacun de ses discours.

Il n'a jamais supporté l'image de faiblesse de son père. Lorsque Newsweek avait attaqué le président Bush, en 1989, avec une manchette The Wimp Factor (le facteur poule mouillée), George W. avait piqué une colère noire. Pour construire sa carrière politique, il a soigneusement cultivé une image de Texan simple et rude ­ jusqu'à modifier son accent ­, aux antipodes de celle de son père, patricien de la côte Est. Arrivé à la Maison Blanche, il s'est empressé de peupler son administration de «durs», ceux-là mêmes qui méprisaient Bush senior pour n'avoir pas osé pousser jusqu'à Badgad lors de la guerre du Golfe.


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