XXX
Audience du tribunal correctionnel, siégeant à juge unique.
Le prévenu à la barre s'appelle XXX, il est plutôt petit, rondouillard, chauve, et rouge comme un code Dalloz.
La présidente, une femme à poigne très pince sans rire, rappelle la prévention.
« Vous êtes prévenu d'avoir, à Paris, dans un lieu accessible au public, à savoir votre voiture stationnée non loin de la sortie du Collège Sainte-Trolle, commis un acte d'exhibition sexuelle, en l'espèce en vous masturbant en regardant les jeunes filles. »
Elle lève les yeux vers le prévenu d'un air impassible : « Reconnaissez-vous les faits ? »
Recroquevillé sur lui même et priant visiblement pour que la terre s'ouvre sous lui, le prévenu souffle un «oui… » à peine perceptible dans le micro. De nombreux ricanements se font entendre dans le public plutôt jeune de la salle (une classe de lycée assiste à l'audience dans le cadre de l'éducation civique).
« Et donc, pouvez vous expliquer au tribunal pourquoi vous avez pris votre voiture et vous êtes installé à cet endroit pour vous livrer à ces actes ? »
« Ben, heu... J'ai 52 ans, je suis séparé depuis 10 ans, j'ai perdu récemment mon emploi… C'est le stress, Madame… »
Grand silence. La présidente le regarde, imperturbable.
« Et là, ça va ? Vous n'êtes pas trop stressé, j'espère ? »
Le prévenu à la barre s'appelle XXX, il est plutôt petit, rondouillard, chauve, et rouge comme un code Dalloz.
La présidente, une femme à poigne très pince sans rire, rappelle la prévention.
« Vous êtes prévenu d'avoir, à Paris, dans un lieu accessible au public, à savoir votre voiture stationnée non loin de la sortie du Collège Sainte-Trolle, commis un acte d'exhibition sexuelle, en l'espèce en vous masturbant en regardant les jeunes filles. »
Elle lève les yeux vers le prévenu d'un air impassible : « Reconnaissez-vous les faits ? »
Recroquevillé sur lui même et priant visiblement pour que la terre s'ouvre sous lui, le prévenu souffle un «oui… » à peine perceptible dans le micro. De nombreux ricanements se font entendre dans le public plutôt jeune de la salle (une classe de lycée assiste à l'audience dans le cadre de l'éducation civique).
« Et donc, pouvez vous expliquer au tribunal pourquoi vous avez pris votre voiture et vous êtes installé à cet endroit pour vous livrer à ces actes ? »
« Ben, heu... J'ai 52 ans, je suis séparé depuis 10 ans, j'ai perdu récemment mon emploi… C'est le stress, Madame… »
Grand silence. La présidente le regarde, imperturbable.
« Et là, ça va ? Vous n'êtes pas trop stressé, j'espère ? »
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