UN PEU DE CULTURE (politique) A MOSCOU

A propos de la prise d'otages à Moscou. Je me demande ce que voulaient réellement les tchétchènes. Quelle pouvait bien être leur stratégie? Lancer un signal aux autorités russes pour leur dire, on frappe à votre porte si vous ne nous écoutez pas, nous allons faire parler de nous. Mais que pouvaient-ils espérer avec un pouvoir qui n'a jamais négocié en dix ans? Et surtout qui privilégie une guerre totale 'jusque dans le fond des chiottes' depuis 3 ans. Rappellez-vous que Poutine avait utilisé la guerre comme arme électorale. Une réponse intraitable, le bain de sang était la solution la plus prévisible. Quel désolant monde de barbares. Les chiffres sont les suivant 1 otage sur 5 a été sacrifié et sans doute presque 3 otages sur 5 garderont des séquelles à vie de leur empoisonnement au gaz innervant (énervant). Atteindre 4 otages sur 5 en faisant passer le tout pour une brillante réussite. Un seul mot : Chapeau bas !!!

La peur et l'épouvante ne sont pas les seuls apanages de ceux désignés comme "terroristes". Ce qui m'a frappé c'est le pourquoi d'une prise d'otage? Pourquoi pas simplement une acte de terreur, faire exploser le théâtre et revendiquer l'attentat comme cela se fait partout. Je me dis que c'était une prise d'otage c'est qu'il devait y avoir un désir d'échanger et de discuter. Alors qui ne veut pas discuter? Qui a sorti le mot magique "Al Quaida"? Pour désigner dans l'imaginaire collectif les mauvais, la vermine à éliminer. Qui ne veut pas entendre de remise en cause des éléments à l'origine du conflit. Une nouvelle fois, c'est David contre Goliath. Goliath vient de marquer un point. Mais dans la légende, David finit par triompher.

Dans son intervention télévisée, Poutine, n'a fait aucune allusion à la guerre en Tchétchénie, qui était la seule revendication des interventionnistes. Il aura un retour de flammes.


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