Marine

Je l'ai tellement chassée, jamais vue,
Sans parapluie, sans longue vue.

Marines, narines, dansent sur le pont.

Des équipages soucieux d'un sourire qui fait le front
Ralentissent la cadence et la houle,
Comme le blafard est celui qui vous soûle.

Marines, narines, pullulent sur mon front

Humide et portuaire, hésitant, ragoûtant,
Au milieu d un holà, d'une foule
Toujours au près, au près d'être trop près,
Oppressante, balbutiante, contre vents et ...

Marines, narines, hululent :
" Eol, vent divin, maintenant tu succules."

Marines, narines, lupulent, se brouillent
En cette nuit, bris de verres, bris de trouille :
A moi, mes mules, je déambule,

A moi, mes arts, j'imite l'cri du cafard.



AB

Commentaires

Articles les plus consultés