Décélébré
Ce savant mélange de sauvage et de tendre ne pouvait qu'assouvir une âme féminine
Par de là ravie de se pouvoir transformer, à la lumière de la baie, en désirs et canines.
Tendresse et volupté déchirent les instants et ravivent les pores de bien se consumer,
Nous cherchons les comments, les pourquois du déjà, enfin, comment s'aimer de savoir s'accoupler ?
Hardiment dans les poses qui souvent se proposent à ce divin milieu,
Et de rage en étages, tu colores la pièce de petits cris silencieux.
Le bleu devient orange, tapisse les murs d'un grain et dans tes yeux
La pomme de nos caprices se croque à pleine bouche, licencieux.
Nous partons vers des cîmes à se faire décimer
Et sombrer dans la morte, la Morphée.
Pas tout de suite, encore! de ce galimatias horizontalo-vertical,
De cette joute à sensues dans la lueur du vase et des branches, ombilical.
Longtemps jamais ne cesse à ne faire qu'un, qu'un seul, et toujours bicéphale.
Un même mouvement se permet quelques ruades et distorsionne, exhale un coeur
Par trop souvent peiné à devoir se taire et attendre de plaire.
Tandis qu'elles crépitent en théâtre et en ombres, mes braises adorées
Se décérèbrent pour n'être plus qu'elles-mêmes, enjouées-violentées.
Jusqu'à manger leur aube finissante, elles s'allument et éteignent les feux
En suivant le pourtour d'un désir qui dévore le fait d'être à deux.
Voraces, elles se calcinent et se consument de la présence, de l'absence
D'un vent allié voire contre-allié à la patience et à la chance
D'être tombé
Cette nuit-là
Dans ton lit fredonné.
AB
Ce savant mélange de sauvage et de tendre ne pouvait qu'assouvir une âme féminine
Par de là ravie de se pouvoir transformer, à la lumière de la baie, en désirs et canines.
Tendresse et volupté déchirent les instants et ravivent les pores de bien se consumer,
Nous cherchons les comments, les pourquois du déjà, enfin, comment s'aimer de savoir s'accoupler ?
Hardiment dans les poses qui souvent se proposent à ce divin milieu,
Et de rage en étages, tu colores la pièce de petits cris silencieux.
Le bleu devient orange, tapisse les murs d'un grain et dans tes yeux
La pomme de nos caprices se croque à pleine bouche, licencieux.
Nous partons vers des cîmes à se faire décimer
Et sombrer dans la morte, la Morphée.
Pas tout de suite, encore! de ce galimatias horizontalo-vertical,
De cette joute à sensues dans la lueur du vase et des branches, ombilical.
Longtemps jamais ne cesse à ne faire qu'un, qu'un seul, et toujours bicéphale.
Un même mouvement se permet quelques ruades et distorsionne, exhale un coeur
Par trop souvent peiné à devoir se taire et attendre de plaire.
Tandis qu'elles crépitent en théâtre et en ombres, mes braises adorées
Se décérèbrent pour n'être plus qu'elles-mêmes, enjouées-violentées.
Jusqu'à manger leur aube finissante, elles s'allument et éteignent les feux
En suivant le pourtour d'un désir qui dévore le fait d'être à deux.
Voraces, elles se calcinent et se consument de la présence, de l'absence
D'un vent allié voire contre-allié à la patience et à la chance
D'être tombé
Cette nuit-là
Dans ton lit fredonné.
AB
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