Je me Pan!
Je me pends d'une histoire qui vous échappe,
d'avoir trashé la terre et repeint en rouge ma tête.
Si souvent au-delà absent et petite frappe,
A mesurer l'impact des portes prises sans fêtes.
Jeune et crédule, si faible pourtant.
Je me pends des scandales, des vomissures et dérobées,
4432 à l'heure, d'un oeil, au volant des mélopées
Sauvages, de pierre, barbares pleines d'impatience,
ET convenablement lassées de ces turbulences.
Jeunes et crédules si faibles pourtant.
Je me pends des annonces et coups de gueule
En présence de plus vaurien que moi
Et sages si souvent, amours bégueules
Pas sans histoires, moussantes d'émois,
Jeunes et crédules, si faibles pourtant.
Je me pends des cohortes de scrupuleuses
En plaque et d'eau porteuses, allumeuses
De mous brasiers qu'elles embrassent
Autour desquels, et pour se voir, pavassent.
Jeunes et crédules, si faible pourtant.
Je me pends de savoir où est le comment
De ces visages réduits confits
Aigris et qui volent dans le tourment
Précieux des présences senties,
Jeunes et crédules, si faible pourtant.
Je me pends de la terrible envie,
De l'impasse des murs où passent des anguilles
Dans le sombre attirail d'une nuit incisive
Où le camelot, ou le client, fait la passe décisive,
Jeunes et crédules, si faibles pourtant.
Je me pends des édifices allongés
Par des heures à ne plus savoir quel pont
Enjambe la déroute d'un coeur fanfaron,
Qui pontifiant, qui larmoyant,
Jeune et crédule, si faible pourtant.
Je me pends et me re-pends ... !
Vas-y descends, vague Désir, de ton panopticon
Et de la tour aux embellies de tes trémières embolies
Comme une rose pulmonaire, arrosée, larvaire.
Pan ! Pan, tu es mort et restes-y, dedans.
AB
Je me pends d'une histoire qui vous échappe,
d'avoir trashé la terre et repeint en rouge ma tête.
Si souvent au-delà absent et petite frappe,
A mesurer l'impact des portes prises sans fêtes.
Jeune et crédule, si faible pourtant.
Je me pends des scandales, des vomissures et dérobées,
4432 à l'heure, d'un oeil, au volant des mélopées
Sauvages, de pierre, barbares pleines d'impatience,
ET convenablement lassées de ces turbulences.
Jeunes et crédules si faibles pourtant.
Je me pends des annonces et coups de gueule
En présence de plus vaurien que moi
Et sages si souvent, amours bégueules
Pas sans histoires, moussantes d'émois,
Jeunes et crédules, si faibles pourtant.
Je me pends des cohortes de scrupuleuses
En plaque et d'eau porteuses, allumeuses
De mous brasiers qu'elles embrassent
Autour desquels, et pour se voir, pavassent.
Jeunes et crédules, si faible pourtant.
Je me pends de savoir où est le comment
De ces visages réduits confits
Aigris et qui volent dans le tourment
Précieux des présences senties,
Jeunes et crédules, si faible pourtant.
Je me pends de la terrible envie,
De l'impasse des murs où passent des anguilles
Dans le sombre attirail d'une nuit incisive
Où le camelot, ou le client, fait la passe décisive,
Jeunes et crédules, si faibles pourtant.
Je me pends des édifices allongés
Par des heures à ne plus savoir quel pont
Enjambe la déroute d'un coeur fanfaron,
Qui pontifiant, qui larmoyant,
Jeune et crédule, si faible pourtant.
Je me pends et me re-pends ... !
Vas-y descends, vague Désir, de ton panopticon
Et de la tour aux embellies de tes trémières embolies
Comme une rose pulmonaire, arrosée, larvaire.
Pan ! Pan, tu es mort et restes-y, dedans.
AB
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