Sans titre


Rouge est le privilège des ongles
Allanguis et pointus, le songe ;
Caressent le bleu, la soie, la drape
Douce coquine qui se moltone en tekno-nappes.
Spirales, autour, en quart de cape
Faseillent oreilles comme des voiles
Qui tombent et tombent sans mesure sur la toile,
La nuit d'été, d'étoiles surbrille d'entre elles et ne se fanent.

Sur un fil, un funambule et son tricycle
Se déambulent et périclitent,
Soubresautent et spiritent la danse, la soka-danse
Celle des sherry-sherry qu'il a brandit
Et trinque, échine-échine,
Alors de s'insurger à travers leurs anses
Sans repentances, à l'oeuvre la transe.

Le plein d'aisance arrette la course du mieux lèché,
Sur la grande Ours allume les feux, la rampe des
Masqués-aveuglés et qui en tombent énamourés.
Ils se ravivent en décharges éclairs, accolés
Ressombrent et dans le calme de la journuit
Chaleur ondule et nous enserre recuit, biscuit.

De la tendresse en latitude,
De la vigueur en longitude !
Je ne vois rien d'autre que la terre, ö miss.

Nous touchons votre berge, enjambons vos prémisses
Bâchons le fleuve de nos ardeurs avant qu'elles ne finissent,
Tisons en flèche, est flamboyante la fierté quand elle s'enlys
A la lueur et l'altitude des élysées que rien n'hirissent.

Car, c'est bien vrai et c'est bien nue,
C'est dans l'iris que je l'ai vue
Sourire un corps à se faire frire,
Bâiller des larmes à rendre un Sir
Complexe quant à son baume quant à sa myrrhe.

Myrtille-sauvage et squaw d'alpage
Qu'a vu ta tendre et douce mère
Quand elle gémit la dernière fois, soulage ?


AB

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