Mimile : le marcel qui les fait craquer
Sa réputation de macho au sang chaud est comme inscrite dans ses fibres. A tel point que, aux Etats-Unis, on l'a surnommé "Wife Beater" (littéralement : celui qui bat sa femme). Sur Internet, un site éponyme a déclenché l'année dernière la colère de la Coalition nationale contre les violences domestiques (NCADV). Son responsable, l'Américain James Doolin, y propose, pour 20 dollars, des modèles brodés Wife Beater avec, en option, brûlures de cigarettes, taches de sang ou de bière... Longtemps cantonné au fonctionnel pur, les sous-vêtements masculins ont su trouver dans le marcel un nouveau territoire érotique. "Dans les années 1930, le maillot de corps blanc est devenu un signifiant homosexuel important (...), le vêtement fétiche de l'imaginaire gay. Il doit sa dimension virile au fait qu'il souligne la musculature et qu'il est né chez les ouvriers", écrit Valerie Steele, dans son ouvrage Mode et érotisme.

Découvrez l'historique du singlet qui épargne aux chemises les ondées suées à grosses gouttes. Bien évidemment Mister Mong en est notre principal et ardent défenseur. Ces quelques lignes sont pour lui, en espérant que la fin de l'été lui reserve encore quelques belles chaleurs, histoire de préserver sa flamme (flemme) pour son objet Kult. On imagine déjà quelques sourires épars d'une gente féminine aux aguets qui provoqueront une vive émotion au coeur même de Mong. Ces palpitations nouvelles subitement syncopées seront trahies par quelques perles transpirées aux ourlets de son célèbre marcel alpin. Il ne saura pas réprouver un petit éclat de satisfaction sans renvoyer la balle aux belles. Le monde est un match de ping-pong, il tourne comme cela depuis longtemps, mais avec mimile et mr mong, il prend une dimension érotique à nulle autre pareille. Si, si ...


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