Je racle des oracles

Ô racle, racle, tes oracles
Dans la matrice, faisons l'amour.
Entre 0 et 1, peu de toujours.
Probable en soi et de retour,
La chance se donne la chance
d'avoir de bien belles engeances. En l'occurence.

Donc,

En mongolfière, je me dirige !
En ballon rond, j'astéroïse.
En fier Mongol, je, me, rigide !
En long baron, j'astique le vide.

Et dans l'orage de ses éclairs, la ronde nef
Pourtant vaillante, peu claudiquante,
Est le nez trempé loin dans sa leffe,
Toute sa grouillante

D'épaves énormes et que ne cesse, la lie, l'écho
Lilas tout roses et qui sentent beau,
Lits-là déserts, de mer et dans le feu de leur halo.

De monstres froids, ô hisse les icebergs,
Et qui font poindre leurs masses de toute leur ombre,
Dans la pénombre, la glace, la dévorante,

Comme un singe nu qui vous attrape, vous tord le bulbe
Et en récolte ce qui sussure et qui résulte
En fait des cris qui n'en sont plus,
Comme des poussifs d'avant le verbe

Au loin banquise et cohérence,
De près routine et dépendances.
Longtemps bientôt, déjà toujours
Ce damné chien turbule et est trop sage, assis depuis,
Assis ici, dans l'autre-là de ses entre-lacs.
Et dans le magma de sa profusion
Bien moins brillante que mate,
Eclatent les mots, les choses toutes disparates.

Le fonde de sa gorge, il racle.


AB

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