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vazyclik_pour tout savoir


mais perso, j'en ai repéré deux qui me tentent assez bien o;


My Life as McDull (Hong Kong / Chine 2002) 1h15

Réal.: Toe Yen
Sc.: Brian Tse, d’après Brian Tse et Alice Mak
Musique: Steve Ho
Prod.: Bliss Distribution

Synopsis: Mc Dull, petit cochon comme des millions d’autres, vit dans le dédale de Hong Kong avec sa maman, Madame McBing, une femme au caractère bien trempé qui tient à son cochonnet comme à la prunelle de ses yeux. Elle rêve pour lui d’une bonne éducation britannique et d’une ascension sociale correspondante. Celle-ci semble devoir passer par l’acquisition d’une maîtrise dans... l’arraché de brioches, un sport local qui fait fureur dans l’ancienne concession.
Le quotidien du petit McDull se partage ainsi entre ses rêves de voyage, sa vie à l’école et ses espoirs de compétition sportive: c’est sous la houlette d’un coach vieillissant dont il est le dernier disciple que McDull s’initie aux subtilités de la brioche de compétition. Celle-ci deviendra-t-elle une discipline olympique? C’est peu probable, mais entre temps Mc Dull aura grandi.

Graphiquement à mi chemin entre les Yamada d’Isao Takahata et l’illustrateur américain R.O. Blechmann, ce film mélange de manière inusitée et audacieuse la 3D des décors à une esthétique du trait toute chinoise pour les personnages. "My Life as McDull" raconte avec beaucoup d’émotion le lien parfois étouffant qui unit une mère célibataire à son enfant, l’ambition qu’elle nourrit pour lui dans un monde de compétition totale. Humour à la cantonaise garanti, avec un zeste de sourire british et plein de petits seconds degrés...

Maiszossi

Forbidden Animation

Aux Etats-Unis, l’animation a toujours subi les foudres de la censure. Même à des époques plus permissives, elle a toujours eu la capacité d’offenser les ligues de vertu et autres. Ce programme de films d’animation mis sur la “liste noire” ou tout simplement censurés illustre la variété de raisons qui amenèrent Ub Iwerks, Tex Avery, le frères Fleischer, Cooper / Schoedshack et quelques autres à recevoir la visite des virtuoses de la paire de ciseaux.

En 1934, Hollywood introduit le “Production Code” qui codifie les règles de censure. Les quatre premiers films du programme, antérieurs à 1934, montrent le genre de choses qui ensuite ne fut plus toléré: jurons, crachats, nudité de stars du cartoon, baisers trop fougueux, culottes et soutiens, bondage de Betty Boop et, comble de l’horreur, pis de vache!

Suivent les scènes censurées de King Kong (1933), scènes jugées érotiques et violentes, supprimées lors de la ressortie en 1938.
Avec l’entrée en guerre des Etats-Unis, une production non censurée voit le jour : commandé par l’U.S. Army et destiné aux troupes, un film comme “Spies” de Chuck Jones ne tombait pas sous le Code.

A partir des années cinquante, les valeurs changent: l’apparition de la télé rabote les angles et ce qui était possible au cinéma cesse de l’être à la télévision. Tex Avery et Bob Clampett font les frais de cette moralisation. Le code est aboli en 1968, ce qui n’empêche pas certains films d’animation d’avoir été considérés comme dépassant les bornes, après cette date.

Programme proposé par Karl F. Cohen, auteur de “Forbidden Animation: Censored Cartoons and Blacklisted Animators” aux éditions Mc Farland & Co 1997, USA.



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