Ô Rage Ô Désespoir
La soirée Jodorowsky ne fut pas des plus heureuses.
Le documentaire présenté en apéritif fut à la hauteur du personnage, épais et dense ... danse de la réalité.
Le cabaret mystique a été remplacé en dernière minute par la Ré_évolution poétique : une assemblée de poètes autour de Jodo venus lire des textes et crier le lancement de leur mouvement pan-européen. Assez prout prout dans le genre. Juste de quoi réconcilier, le public avec les lectures publiques poétiques, enfin c'est ce qu'ils croyaient! Quand à moi, je n'ai eu ni la foi, ni l'illumination.
Disons le habilement et même rapidement : j'exècre ce genre : très pauvre dans leur lecture : soporifiques analgésiques : très peu pour moi. Je pense que la déception était grande dans la salle mais la courtoisie fut de rigueur. Même simplement lire un texte en public demande de respecter quelques règles élémentaires pour faire passer le message par le corps (le massage?). Mauvaises respirations, maladroits dans leur gestuelle : de vrais suicidés du spectacle. Jodo vieux routier était de loin le plus habile. Le fond pouvait être intéressant ... mais la mise en forme fut un vrai calvaire.
Je ne sais pas ce qu'ils vont ré_évolutionner à part leur demande ego. Ils ne proposent rien de bien nouveau: rien de drôle, rien d'amusant, rien de provocant ... rien de très vivant : juste une effervescence petit bourgeois bien dans ses formes. Où se cache donc leur souffle vital? On aurait dit des professeurs de français passionants pédagogues fatiguants leurs élèves avant une interro. Peut-être leur reconnaitre le mérite de vouloir sortir la poésie - les peaux aiment - de l'intégrisme intellectuel que l'on croise trop souvent, celle des élites qui aiment se chier dessus. Seulement les textes proposés ne transpiraient pas beaucoup la poésie, ses jeux de langues -french kiss-, ses deuxièmes ou troisièmes degrés -brûlures vives- ...
Il est loin le temps, où Jodorowsky critiquant justement Breton de petit bourgeois étriqué cherchant à faire briquer le lustre de son mouvement, inventait PANIC avec Topor et Arrabal. Un théâtre happening total qui mélangeait rock'n'roll, sexualité, violence, .... dans des évènements totalement improvisés dont notre ami CoCo devrait s'inspirer pour monter en intensité dans ses prochains vernissages.
Cela ne change rien à mon appréciation du travail que réalise Jodorowsky aka les 2.000 ordinateurs fous connectés entre eux. Mais les autres ... pppfffffffff quels poètes! quelle poète est-ce la belle plante?
La soirée Jodorowsky ne fut pas des plus heureuses.
Le documentaire présenté en apéritif fut à la hauteur du personnage, épais et dense ... danse de la réalité.
Le cabaret mystique a été remplacé en dernière minute par la Ré_évolution poétique : une assemblée de poètes autour de Jodo venus lire des textes et crier le lancement de leur mouvement pan-européen. Assez prout prout dans le genre. Juste de quoi réconcilier, le public avec les lectures publiques poétiques, enfin c'est ce qu'ils croyaient! Quand à moi, je n'ai eu ni la foi, ni l'illumination.
Disons le habilement et même rapidement : j'exècre ce genre : très pauvre dans leur lecture : soporifiques analgésiques : très peu pour moi. Je pense que la déception était grande dans la salle mais la courtoisie fut de rigueur. Même simplement lire un texte en public demande de respecter quelques règles élémentaires pour faire passer le message par le corps (le massage?). Mauvaises respirations, maladroits dans leur gestuelle : de vrais suicidés du spectacle. Jodo vieux routier était de loin le plus habile. Le fond pouvait être intéressant ... mais la mise en forme fut un vrai calvaire.
Je ne sais pas ce qu'ils vont ré_évolutionner à part leur demande ego. Ils ne proposent rien de bien nouveau: rien de drôle, rien d'amusant, rien de provocant ... rien de très vivant : juste une effervescence petit bourgeois bien dans ses formes. Où se cache donc leur souffle vital? On aurait dit des professeurs de français passionants pédagogues fatiguants leurs élèves avant une interro. Peut-être leur reconnaitre le mérite de vouloir sortir la poésie - les peaux aiment - de l'intégrisme intellectuel que l'on croise trop souvent, celle des élites qui aiment se chier dessus. Seulement les textes proposés ne transpiraient pas beaucoup la poésie, ses jeux de langues -french kiss-, ses deuxièmes ou troisièmes degrés -brûlures vives- ...
Il est loin le temps, où Jodorowsky critiquant justement Breton de petit bourgeois étriqué cherchant à faire briquer le lustre de son mouvement, inventait PANIC avec Topor et Arrabal. Un théâtre happening total qui mélangeait rock'n'roll, sexualité, violence, .... dans des évènements totalement improvisés dont notre ami CoCo devrait s'inspirer pour monter en intensité dans ses prochains vernissages.
Cela ne change rien à mon appréciation du travail que réalise Jodorowsky aka les 2.000 ordinateurs fous connectés entre eux. Mais les autres ... pppfffffffff quels poètes! quelle poète est-ce la belle plante?
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