Sinima

Période estivale, période de vache maigre en matière de sortie cinéma ... à part pour les enfants ou les arrièrés du Kiné, je ne vois pas trop ce qui pourrait réveiller mon grand angle.

Il en est un qui toutefois fait salle comble quand on oublie les pauvres critères de la compta ou l'exigu du musée cinéma. Je veux dire Arenberg et sa protection totale contre une trop forte exposition aux rayons du professeur Hollywood.

J'ai épinglé pour vous " L'évaporation d'un homme" de Shohei Imamura, Japon, 1967. Noir et blanc, lenteur nouvelle vague, impressionnant de montage.

Il part d'un fait réel et constaté : un nombre impressionant de gens (on en recense plus de 60.000 par an et ça augmente - à l 'époque du film) disparaissent au Japon surtout dans les grandes villes et au milieu d'un nombre tout aussi impressionant de gens qui les voient pourtant tous les jours. Peu de clarté est faite sur la chose et le réalisateur mène l'enquête en faisant du film un genre à cheval sur le documentaire et la fiction jusqu'à nous mettre mal à l'aise dans la non-fiction de cette fiction, réalisateur-acteur-enquêteur. Le genre qui paume son spectateur et le surprend, se met à rire, pas au éclat mais pour l'absurde, le passionel des parcours et des gens qu'il filme autour de lui.

Le site référencé est pas terrible, sorry j'ai pas mieux sous la main. La traduction accepte "évaporation de l' et d'un homme", tout un programme, n'est-ce pas. Je m'arrète car les mots peu à p u s'év por nt d'eu êm .

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