La vie ne fait pas le moine
Est-ce qu'à notre époque
où tout ce qui brille est en toc
une lettre sans équivoque
provoque-elle encore un sourire ému
même si en public tu t'en moque-
ras comme d'une vieille loque
d'un rabais promotionnel de choc
de ce bouquet de fleurs en plastoc
égaré dans ta boite aux lettres
Un souffle, un cri et un regard
et tu retournes dans ta douche
je te devine jouant les farouches
mais pour ne pas rester sur la touche
je tente une rentrée centrée
je me lance dans une tentative louche
de séduction par effraction
histoire de faire mouche
histoire d'attirer l'attention
un peu de mystère pour attiser la tension
Du séducteur au vieux dragueur
j'aurai préféré être le second
mais du bord rester le capitaine
de bateau mouche en excursion
minuscule esquif fébril
embarqué pour une promenade
au fil de l'eau à la bouche
avant que mon désir transforme
la ballade en baignade de naïades
désirs transpirants
et sueurs froides
Avec le délai de tes réponses
et le silence de ta messagerie
j'entends jusqu'ici tes jérémiades
roucoulades de poularde en rade
avant que précieuse à la ringarde
tu ne me joues l'histoire l'autruche trucmuche
qui se repasse les plats de son film préféré
Alors je t'envoie ce message vocal peu banal
picqué en vers pour te dire
qu'avec ton cou mou
genoux cailloux hiboux hou hou
tout doux comme tes roudoudoux
planté hanté en T
dans le sable de ton bac
la tête dans le sac
malgré ton sourire affable
les fables que tu accables
et sans que tu aies à te mettre à table,
toi la belle comédienne, l'actrice adorable
la spécialiste des jeux d'ombres
je te redirai à l'envi
que les plumes que tu as dans le cul
font bien ressortir la rondeur de ton postérieur
Et si je te croise
en une toise et pluie de mille ardoises
tu resteras coise
arborant un sourire narquois
tu feras l'embêtée
Il y a longtemps que je ne me rêve
plus en vieux dragueur habile
le costume blanc impeccable
le sourire facile
le clin d'oeil faucille
de ce passé imaginaire
il me reste sans complexe
quelques beaux restes
du sexe garder l'appeal
de la caresse la faconde féconde
de prime à bord
j'ai tout les retords
à tors et en travers de la gorge
tu es mon miroir aborré
que je casse pour quitter
ces années de malheur
car le vie ne fait pas le moine
et je ne reste plus une seconde dans l'ombre
de cette citadelle de solitude
Est-ce qu'à notre époque
où tout ce qui brille est en toc
une lettre sans équivoque
provoque-elle encore un sourire ému
même si en public tu t'en moque-
ras comme d'une vieille loque
d'un rabais promotionnel de choc
de ce bouquet de fleurs en plastoc
égaré dans ta boite aux lettres
Un souffle, un cri et un regard
et tu retournes dans ta douche
je te devine jouant les farouches
mais pour ne pas rester sur la touche
je tente une rentrée centrée
je me lance dans une tentative louche
de séduction par effraction
histoire de faire mouche
histoire d'attirer l'attention
un peu de mystère pour attiser la tension
Du séducteur au vieux dragueur
j'aurai préféré être le second
mais du bord rester le capitaine
de bateau mouche en excursion
minuscule esquif fébril
embarqué pour une promenade
au fil de l'eau à la bouche
avant que mon désir transforme
la ballade en baignade de naïades
désirs transpirants
et sueurs froides
Avec le délai de tes réponses
et le silence de ta messagerie
j'entends jusqu'ici tes jérémiades
roucoulades de poularde en rade
avant que précieuse à la ringarde
tu ne me joues l'histoire l'autruche trucmuche
qui se repasse les plats de son film préféré
Alors je t'envoie ce message vocal peu banal
picqué en vers pour te dire
qu'avec ton cou mou
genoux cailloux hiboux hou hou
tout doux comme tes roudoudoux
planté hanté en T
dans le sable de ton bac
la tête dans le sac
malgré ton sourire affable
les fables que tu accables
et sans que tu aies à te mettre à table,
toi la belle comédienne, l'actrice adorable
la spécialiste des jeux d'ombres
je te redirai à l'envi
que les plumes que tu as dans le cul
font bien ressortir la rondeur de ton postérieur
Et si je te croise
en une toise et pluie de mille ardoises
tu resteras coise
arborant un sourire narquois
tu feras l'embêtée
Il y a longtemps que je ne me rêve
plus en vieux dragueur habile
le costume blanc impeccable
le sourire facile
le clin d'oeil faucille
de ce passé imaginaire
il me reste sans complexe
quelques beaux restes
du sexe garder l'appeal
de la caresse la faconde féconde
de prime à bord
j'ai tout les retords
à tors et en travers de la gorge
tu es mon miroir aborré
que je casse pour quitter
ces années de malheur
car le vie ne fait pas le moine
et je ne reste plus une seconde dans l'ombre
de cette citadelle de solitude
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