DEAD OR ALIVE

Encore pas plus tard que cette après-midi, j'ai eu l'oncle S(add)am en ligne, qui me confirmait la discussion de l'autre jour sur son erreur stratégique.

Il est déçu par le manque d'humour (amour?) des cousins ricains. Ils sont zinzins qu'il m'a dit :

"Ils ont fait tomber la seule statue que j'aurai souhaiter laisser pour la postérité. A l'instar de Ben et son Lââden surnommé le sapin vert, je prend la poudre de perlinpinpin, ALT+CRTL+DEL, et fin de fin de partie. POMME+SHIFT+DEL pour les amis de la secte de la pomme blanche.

Flash sur l'écran vert.

Ils pourront me chercher pour me montrer comme un trophée de chasse. Attrapé, je me vois déjà sur Broadway, les petits papiers qui descendent par millions du haut de buildings. La foule des grands jours se pressant sur le parcours. Tommy, le général victorieux sur son char de parade et moi suivant dans une cage en plexi. Mon heure de gloire se poursuivrait donc encore. Un peu comme Vercingétorix rammené d'Alesia par Jules César.

Finir sa carrière par un second rôle, m'importe peu. Mais tant que je peux jouer, je répond présent. Juste négocier mes royalties avec le succès d'audience. J'ai quand même fait mieux que StarAcademy, le Loft et L'ile de la tentation réunis. C'est vrai, je n'ai pas de compilation à vendre. Et on ne fera pas de tournée pour remercier tous nos fans. Mais j'ai réussi à monopoliser une attention record. C'est certain que ce n'est pas moi qui gagnerai la villa mais les spectateurs se souviendront de mon numéro. J'ai joué mon rôle jusqu'au bout. J'espère quand même rencontrer la pulpeuse Loana. Une petite photo dédicacée me ferait quand même plaisir.

J'ai bien fait d'appeller BONO et PAVAROTTI pour réunir le showbizz autour d'un nouveau concept de SHARITYBUZINESS. On a trouvé une idée géniale, un truc pour acheter des perriers-bulles en europe pour les enfants d'IRAK. Puis U2 viendra dans le désert faire un mega-grand concert. Un peu comme Jean-Michel sur les Pyramygdales du Caire. De belles cartes postales. De la bonne visibilité. Du business facile.

Ils m'ont fait rire l'autre jour, vouloir m'attraper pour me juger aux USA pour crime de guerre. Alors qu'ils font des pieds de nez au tribunal pénal international pour mettre la citoyenneté américaine au-dessus de tous les soupçons. Que des citoyens irakiens aient osé utiliser la loi de compétence universelle belge pour tenter de les confronter à leur responsabilité; le clown MacDo a montré les dents. Les politiciens belges ont frémi rien qu'aux relents de l'haleine du fauve. Ils ont promi de modifier la loi. Tout est bien qui rentre dans l'ordre. Fini de rire.

Quand même, une compétence universelle, cela ne peut s'exercer que sur des dictatures pas des démocraties (demo-crazy). Plus on est de fous moins y a de riz. C'est vrai qu'en dictature, le fou est seul aux commandes.

A défaut de retrouver mes armes chimiques, vous savez celles que j'accumule depuis des lustres, l'oncle Sam sera encore capable d'accuser l'Irak comme principal pollueur de la planète, avec la combustion des gaz d'échappements de tous ces véhicules, jeeps, chars, hélico, avions, ... 3.000.000 de litres de carburant par division U.S. par jour de combat, excusez du peu mais cela vous pompe la couche d'ozone. Et puis ces feux d'artifices et leurs nuages de fumées dans l'atmosphère, je veux rien dire. Manquait la musique et les lasers de Jean-Mi. Déjà qu'avec les accords de Kyoto, les irakiens n'avaient pas beaucoup de crédits de pollution. Là, en quinze jour on aura consommé 20 ans de crédits.

Allez je vous laisse c'est l'heure du thé, et dans le désert l'heure du thé c'est encore mieux qu'en angleterre. Sous une belle tente, les pieds dans le sable et le soleil se couche sur l'horizon. On voit les balais d'hélicoptères pour les visites guidées de Saddam City. Je vous raconterai une autre fois."

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