UnBôMatin
A l'insoumise de ses grands yeux,
Frisent la ronde et la banlieue !
Un beau matin dit : "l'air est frais !".
Des détracteurs répondent, brandent
Bois secs et silencieux, se chauffent,
S'embrasent pour un futur, pour un lendemain ... ,
Jamais sereins, infréquentables, fourbus battus,
Voire corrompus.
Un beau matin dit : "l'air est frais ! ce mâtin".
A 11h14 bien suspendue, il sera toujours l'heure pour ... ,
De se quitter ..., de s'éventrer, de succomber pour ...,
Attéré, révolté, de s'ennivrer, du nez piquer pour ...
Un beau matin, bleugris et lent, qui dit,
Redit que l'air est frais ce mâââtin.
A l'insoumise, à l'impromise, elle s'improvise
Sournoise avance, avance, grands pas vers la titube,
Sa langue excelle et se décelle, vacille toute seule
dans la pénombre et le cafard, bien noire,
Comme la marre.
En saute alors vers cette sous_mise,
Avance enfin ton moins que rien,
Ton arrogance, ton a_ttitude,
Tes répulsions et tes moqueries,
Ton manque de nerf et tes manies.
Un beau matin dit "l'air est frais !" ce beau mââtin.
Observe-là, la retiens pas,
Car devant toi, que ...
Glace, glace, dehors, la route.
Eclairs et rages sur ces parures
Glisse devant toi, hors-là les doutes
Eclairs, rages balisent l' enfin d'une déroute.
Grands yeux d'écailles, plats horizons,
Ne savent que faire de tous ces nons!,
Passèrent chemin, virants de bons
Vers un matin, à l'air bien frais ...
Et prirent chanson comme elle venait.
AB
A l'insoumise de ses grands yeux,
Frisent la ronde et la banlieue !
Un beau matin dit : "l'air est frais !".
Des détracteurs répondent, brandent
Bois secs et silencieux, se chauffent,
S'embrasent pour un futur, pour un lendemain ... ,
Jamais sereins, infréquentables, fourbus battus,
Voire corrompus.
Un beau matin dit : "l'air est frais ! ce mâtin".
A 11h14 bien suspendue, il sera toujours l'heure pour ... ,
De se quitter ..., de s'éventrer, de succomber pour ...,
Attéré, révolté, de s'ennivrer, du nez piquer pour ...
Un beau matin, bleugris et lent, qui dit,
Redit que l'air est frais ce mâââtin.
A l'insoumise, à l'impromise, elle s'improvise
Sournoise avance, avance, grands pas vers la titube,
Sa langue excelle et se décelle, vacille toute seule
dans la pénombre et le cafard, bien noire,
Comme la marre.
En saute alors vers cette sous_mise,
Avance enfin ton moins que rien,
Ton arrogance, ton a_ttitude,
Tes répulsions et tes moqueries,
Ton manque de nerf et tes manies.
Un beau matin dit "l'air est frais !" ce beau mââtin.
Observe-là, la retiens pas,
Car devant toi, que ...
Glace, glace, dehors, la route.
Eclairs et rages sur ces parures
Glisse devant toi, hors-là les doutes
Eclairs, rages balisent l' enfin d'une déroute.
Grands yeux d'écailles, plats horizons,
Ne savent que faire de tous ces nons!,
Passèrent chemin, virants de bons
Vers un matin, à l'air bien frais ...
Et prirent chanson comme elle venait.
AB
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