A vos agendas
MARTINE DUPREZ
C'est officiel : les 19 bourgmestres bruxellois, en collaboration avec la
Région, ont fixé au dimanche 21 septembre l'opération « En ville sans ma
voiture 2003 ».
A l'instar de l'année dernière, tout le territoire de la Région sera fermé à
la circulation automobile. Mais les autorités communales et régionales ont
voulu répondre aux critiques émises après cette première expérience à grande
échelle. A six mois de l'événement, elles lancent déjà les premiers jalons
de la journée et appellent tout un chacun (citoyens, associations,
commerçants) à rentrer des propositions pour que Bruxelles, ville sans
voiture ne rime pas avec Bruxelles, ville morte.
Nous avions enregistré l'accueil généralement favorable des habitants. Nous
comptons sur leur « complicité » pour réussir cette nouvelle édition,
explique Philippe Moureaux, président de la Conférence des bourgmestres.
Mais nous avions aussi regretté que la Stib n'ait pas assuré la gratuité de
ses déplacements et n'ait pas jugé utile d'accroître les fréquences de ses
véhicules.
Cela devrait changer, s'il faut en croire les déclarations du ministre de
tutelle de la Stib, Jos Chabert. Je suis personnellement pour la gratuité ce
jour-là. C'est une occasion unique de promouvoir les transports en commun
auprès de la population. Je suis d'ailleurs actuellement en négociation avec
la Stib pour aboutir à des résultats qui soient dignes d'une telle journée.
Traduisez : la gratuité mais aussi une offre adaptée aux déplacements et des
fréquences supplémentaires. D'autant plus que l'opération « En ville sans ma
voiture » coïncide cette fois avec le week-end des Journées du Patrimoine à
Bruxelles.
Les autorités communales et régionales s'engagent aussi à mieux coordonner
tous les acteurs de l'opération (notamment en matière de délivrance de
dérogations) et à mieux informer la population. Nous fournirons du matériel
aux communes pour qu'elles puissent informer les habitants, souligne Robert
Delathouwer, secrétaire d'État à la Mobilité. Mais un effort sera également
mis sur la communication vis-à-vis des autres Régions. Cette opération peut
très bien devenir un argument touristique à l'étranger.
La signalisation (notamment à partir du ring) et l'offre en parkings seront
aussi améliorées. La police aura son rôle à jouer au niveau de la sécurité
routière. Il faut bien sûr éviter que des cyclistes empruntent les tunnels à
contresens, concède Philippe Moureaux, mais il s'agit tout de même de garder
une certaine souplesse. Cette journée doit rester conviviale.
MARTINE DUPREZ
C'est officiel : les 19 bourgmestres bruxellois, en collaboration avec la
Région, ont fixé au dimanche 21 septembre l'opération « En ville sans ma
voiture 2003 ».
A l'instar de l'année dernière, tout le territoire de la Région sera fermé à
la circulation automobile. Mais les autorités communales et régionales ont
voulu répondre aux critiques émises après cette première expérience à grande
échelle. A six mois de l'événement, elles lancent déjà les premiers jalons
de la journée et appellent tout un chacun (citoyens, associations,
commerçants) à rentrer des propositions pour que Bruxelles, ville sans
voiture ne rime pas avec Bruxelles, ville morte.
Nous avions enregistré l'accueil généralement favorable des habitants. Nous
comptons sur leur « complicité » pour réussir cette nouvelle édition,
explique Philippe Moureaux, président de la Conférence des bourgmestres.
Mais nous avions aussi regretté que la Stib n'ait pas assuré la gratuité de
ses déplacements et n'ait pas jugé utile d'accroître les fréquences de ses
véhicules.
Cela devrait changer, s'il faut en croire les déclarations du ministre de
tutelle de la Stib, Jos Chabert. Je suis personnellement pour la gratuité ce
jour-là. C'est une occasion unique de promouvoir les transports en commun
auprès de la population. Je suis d'ailleurs actuellement en négociation avec
la Stib pour aboutir à des résultats qui soient dignes d'une telle journée.
Traduisez : la gratuité mais aussi une offre adaptée aux déplacements et des
fréquences supplémentaires. D'autant plus que l'opération « En ville sans ma
voiture » coïncide cette fois avec le week-end des Journées du Patrimoine à
Bruxelles.
Les autorités communales et régionales s'engagent aussi à mieux coordonner
tous les acteurs de l'opération (notamment en matière de délivrance de
dérogations) et à mieux informer la population. Nous fournirons du matériel
aux communes pour qu'elles puissent informer les habitants, souligne Robert
Delathouwer, secrétaire d'État à la Mobilité. Mais un effort sera également
mis sur la communication vis-à-vis des autres Régions. Cette opération peut
très bien devenir un argument touristique à l'étranger.
La signalisation (notamment à partir du ring) et l'offre en parkings seront
aussi améliorées. La police aura son rôle à jouer au niveau de la sécurité
routière. Il faut bien sûr éviter que des cyclistes empruntent les tunnels à
contresens, concède Philippe Moureaux, mais il s'agit tout de même de garder
une certaine souplesse. Cette journée doit rester conviviale.
Commentaires